▲ NOM COMPLET: Emery Kimberlyn Goldenson. ▲ ÂGE: 16 ans. ▲ LIEU DE NAISSANCE: Leeds, Angleterre. ▲ DATE DE NAISSANCE: 07.05. ▲ SURNOM: Lynn ; Kim ; Emy ; Mery. ▲ SITUATION FINANCIÈRE: Aisée. ▲ POUVOIR: Matérialisation des dessins. ▲ SIGNE PARTICULIER: Ses ongles. Ils sont verts, rouge, jaune et de toutes les autres couleurs. Ils ont des motifs de cupcakes, de glaces, d’arc-en-ciel, et de tout plein d’autres choses dessus. ▲ AVATAR: Hirasawa Yui from K-on!.




KIMBERLYN PEUT FAIRE DES BULLES AVEC UN CARAMBAR. Emy, c’est le genre de jeune fille un peu paumée que les gens croisent souvent dans les couloirs. Elle est mignonne, elle est gentille, et son humour n’est pas trop pourri. Un fille normale en fait. Mais en l’écoutant parler plus de cinq minutes, on se rend vite compte qu’elle n’est pas dans les nuages, mais sur une autre galaxie. Son regard est souvent perdu, elle oublie un mot sur trois, pouffe pour un rien, te fait un câlin comme si tu étais sa meilleure amie alors qu’en fait, t’es un mec. Kimberlyn, elle passe et te pique ta bouffe parce que c’est normal. Elle paume souvent ses fringues, parle toute seule avec des grands gestes, te file son portable et revient une demi-heure plus tard en t’engeulant parce que merde, t’as pas honte de voler le portable des gens ? Bah oui, t’as pas honte ? Emy, sans son portable, elle est tout paumée, elle n’a plus de lien avec personne, et en plus elle a forfait illimité, alors autant s’en servir.

KIMBERLYN LAISSE SES MESSAGES AVANT LE BIP SONORE. Et des messages, elle en laisse souvent. Et après t’avoir inondé de textos et fait planter ton téléphone, elle appelle, s’énerve, s’angoisse, laisse le début d’un message, raccroche, rappelle, oublie ce qu’elle devait dire, déblatère sur l’utilité des soutifs en coton, raccroche, rappelle, te supplie de rappeler, part pleurer dans un coin comme une gamine, puis essaye de te trouver – mais se paume.
Et après elle va sur mappy et cherche la sortie.
Parce que Emy, elle aime tout le monde. A part lorsqu’elle est paumée, ou ne parvient pas à trouver une personne – ou que ses SMS restent sans réponse, ou que OH HORREUR elle n’a plus de réseau ou de batterie – il est presque impossible de l’énerver. elle sourit toujours, rit pour un rien, même aux blagues les plus pourries, même aux blagues qui n’en sont pas. Toujours de bonne humeur, elle et son sourire éclairent l’atmosphère : ouais, c’est un soleil à elle toute seule. Elle aime être avec des gens, faire des câlins aux filles, essayer d’en faire aux mecs et pleurer dans les bras d’une jolie brunette parce « qu’un vilain l’a grondée alors qu’elle faisait rien de mal ! »
Emy c’est ta grosse peluche vivante avec des grands yeux verts plein d’amour liquide.

KIMBERLYN SAIT COMPTER JUSQU’À L'INFINI. MAIS ELLE S'ARRÊTE SOUVENT APRÈS DIX, EN FAIT. Eternel distraite, Emy oublie à peu près tout ce qui n’est pas dans son champ de vision. Et encore : il lui arrive fréquemment de se faire un chocolat – le café est trop fort pour son petit palais délicat de riche – de poser la tasse et de repartir, de refaire un chocolat. Elle repose la tasse au même endroit, voit l’autre, la ramène afin de la garder au frais, reviens avec un yaourt et une nouvelle tasse de chocolat au lait, puis essaye de se rappeler si oui ou non, elle à fumée la moquette hier soir. Souvent, elle ne se souvient de rien, mis à part de ses bourdes monumentales, et dieu seul sait combien il y en a.
Il lui arrive fréquemment de se perdre dans les lieux qu’elle connaît ; alors devoir gagner une rue qu’elle ne connaît pas est un véritable calvaire, une mission impossible. Armée de son meilleur ami Harry – son portable – elle textote à tout va, envoyant à ceux qu’elle doit rejoindre des « Mais bordel c’est où ? De quoi tourner à droite ? T’avais dit à GAUCHE ! NON ! T’avais dit à GAUCHE ! Alors moi j’ai tourné à gauche ! » des « Je trouve pas, tu veux pas venir me chercher ? » et des « En fait j’suis malade je peux pas sortir, tu veux pas venir plutôt ? » Oui, Emy à trouvé l’ultime atout de survie pour ne pas finir paumée dans un quartier louche d’où elle ressortira certainement souillée et bourrée : les SMS.

KIMBERLYN PEUT MONTER DE LA NEIGE EN ŒUFS. Oui, parce que Emy, il faut pas le planter dans une cuisine en lui disant de se débrouiller. La pauvre petite sait à peine ouvrir des sachets de pâtes pré-préparées sans se couper, et allumer le micro-ondes sans oublier le plat, alors plus, faut pas abuser. Faire cuire du riz, c’est impossible : elle oubliera sa bouffe à coup sur et la laissera sur le feu. Un gâteau ? Elle confondra les mesures. Des conserves ? Il lui faudra quelqu’un pour se servir de l’ouvre-boîte. La petite gosse de riche a toujours été servie, jusqu'à son arrivée à Easton, et depuis qu’e est là, n’a toujours pas gagné en autonomie. Son état ne peut même plus être défini comme < distraite > puisqu’elle ne possède aucune notion spatio-temporelle. Un mec veut lA rencontrer ? Génial ! Viens donc chez moi à quatre heures du mat, tu pourras me faire cuire un steak !

KIMBERLYN NE PORTE PAS DE MONTRE. ELLE DÉCIDE DE L'HEURE QU'IL EST. Inutile de préciser que la brune n’est jamais à l’heure à ses rendez-vous. Mais c’est jamais sa faute, c’est celle de la porte battante qui faisait de la résistance, ou de l’escalier qui était beaucoup trop glissant pour ses chaussures. Alors on lui pardonne, parce qu’elle a l’air d’un ange à te fixer comme si c’était évident, que c’est la pendule des autres qui avance, mais pas elle qui est en retard. De toute façon, Emy aime tout le monde. Il est pratiquement impossible d’avoir une prise sur elle, les rebelles s’y cassent les dents… Et elle se fait casser la gueule. On tente de la rabaisser, mais elle rétorque que « T’es sur Facebook ? T’écris en kikou sur ton profil ? » ou encore que « Han, j’aime trop la chaînette à ton cou. » Ouais, tu lui parles de l’essor de l’industrie textile en Afghanistan et elle rit en acquiescant : bien sur qu’un escargot, ça n’a pas de pattes ! Et quand on lui demande des explications, elle pointe du doigt un pigeon, et genre, tout est plus clair maintenant.

KIMBERLYN VOUDRAIT ATTRAPER MARIO AVEC UNE POKEBALL. Fantasme illusoire de la gentille brunette, qui ne sait guère que jouer à Tétris. Oh oui, elle aimerait tellement être geek et faire des records de ouf avec sa vieille game boy pourrie, ou la nintendo 3DS d’un pote. Mais Emy, elle est un peu paumée dans sa tête. Dur de retenir les règles du jeu, les boutons et les buts. Elle a tenté de jouer à pokémon, mais se refusait de cramer un chenipan avec son salamèche parce que « attends c’est trop cruel, pauvre bestiole ! ». Elle a tenté Mario, aussi. Mais voulait changer sa salopette en costard plus design. Grosse frustration de voir qu’après l’avoir autant fait courir, il ne perdait pas ses kilos superflus. Du coup, elle a lâché l’affaire.

KIMBERLYN CONNAIT LA FIN DES FILMS AVANT DE LES VOIR. Ouais, parce que s’il y à bien un truc à ne pas faire, c’est l’emmener au cinéma, à moins de passer toute la séance à lui rouler des pelles sauvages. Parce qu’elle devine tout. Et si par malheur elle a déjà vu le film, elle ressort savamment toutes les répliques clé dix secondes plus tôt, te raconte tout même si tu cherches à l’étouffer avec du pop corn, et chante les chansons en imaginant que le public derrière elle s’occupe des chœurs. Au cinéma, Kimberlyn est vraiment chiante. Et c’est pareil pour la musique : quand elle connaît, elle hurle comme une groupie, puis te ressort toutes les paroles. Une chance, elle chante bien. Enfin, pas trop mal. C’est bien la seule chose qu’elle n’oublie pas, et qu’elle sait faire correctement. Une vraie nana en fait. Elle pleure devant Bambi Kimberlyn. Et elle a peur pendant les films d’horreur. A part te pourrir la séance, Emy sert à rien au ciné.

- - - - - -

Matérialisation des dessins

KIMBERLYN A DESSINÉ LA JOCONDE AVEC PAINT, ET SANS LES MAINS. Kimberlyn n’a pas remarqué la possession de son don tout de suite. Parce que tu sais, c’est génial pour les gentilles petites filles qui ont déjà la tablette graphique, le photoshop connu sous toutes les coutures et qui gribouillent sur leurs cahiers pendant les maths, et postent leurs œuvres le soir sur Deviantart. Mais Emy à la base, c’est pas ça. Elle, la seule chose qu’elle dessinait, c’était une barbe aux photos qu’on imprimait sur des polycopiés afin d’illustrer les cours, et parfois elle se laissait aller à leur faire un maquillage du bout de la pointe de son super stabilo rose pétant.
Et Emy hérita du don du dessin.
Elle s’en rendit pourtant compte très précocement, aux alentours de ses onze ou douze ans. Elle gribouillait alors un nyan-cat sur un coin de son DM de physiques, lorsque la bestiole bondit hors de sa feuille en gerbant un arc-en-ciel coloré. De quoi perturber la petite brunette jusqu'à la fin de ses jours. La bestiole avait tournoyé trois fois autour d’elle en chantonnant sa plaintive complainte, puis s’était évaporée, comme ça. Aussitôt, très inspirée, l’adolescente s’était jetée sur sa feuille et avait dessiné une étoile, faute de mieux. Qui elle, n’avait pas chanté, mais brillé, avant de disparaître dans un crépitement doux et tendre.
Emy était devenu un créateur.
Celle qui donnait vie aux dessins. Un Dieu.
Sauf qu’Emy était une merde monumentale en dessin. Son anatomie était atroce, ses perspectives à hurler de rire, et ses créations ne savaient jamais faire un pas tant leurs membres étaient déformés. Alors Emy, consciente de ce qu’elle avait entre ses doigts, se décida à prendre des cours de dessin – sans doute les seuls qu’elle parvint à suivre sans s’endormir.
Roses, cygnes, chevaux, enfants, paysages, décors urbains et de plus en plus complexes, elle apprit avec une aisance déconcertante à manier la mine de ses critériums, et à donner vie aux formes qu’elle peignait à l’aquarelle.
Impression grisante de pouvoir donner la vie.
Parallèlement, elle avait surtout l’impression de se transformer en quelque chose de pas normal.
Mais ça, elle faisait avec.

QUAND KIMBERLYN DESSINE UN MOUTON, C’EST POUR SE FAIRE UN PULL. A ce jour, Kimberlyn manie avec dextérité ses outils de créatrice. Dessiner, peindre, c’est ringard. Elle, elle crée. Avec un peu d’entraînement, elle parvint rapidement à dessiner des formes qui avaient pour but de rester des dessins ; et il lui suffisait de penser à une animation éventuelle pour que la chose s’anime. Pratique, quand on vient de foirer un brouillon. Pourtant, si elle maîtrise à présent son don, elle n’est pas capable de les maintenir bien longtemps, et ne sait dessiner que des petites choses banales, des objets inanimés principalement, et quelques fleurs qui fanent plus vite que les autres. Pour les animaux, c’est très différent : ils agissent et se comportent comme des personnages de dessins animés : un chat Kimberlinien – oui parfaitement, je crée un adjectif si je veux – se tapera la discute avec sa créatrice, et n’aura que faire d’un grelot qu’on lui agite sous le nez. Inutile de dire que même s’ils vibrent de réalisme, ils ne durent pas plus de quelques minutes. Il n’est pas encore venu le moment où la brune se créera des clones afin de ne plus aller en cours !

- - - - - -

▲ PSEUDO: Ruika. ▲ SEXE: Le sexe fort : une fille :3. ▲ ÂGE: 15 ans. ▲ COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Par un miracle de Dieu *w* Top-site. ▲ QU'EN PENSES-TU ? Petit coup de coeur pour le design et le contexte ♥ ▲ AUTRE: Vive les pinguins o/

KIMBERLYN PEUT JOUER DU PIANO SANS LES MAINS... ET SANS PIANO. On l’aura bien compris, notre brune mouton est née dans une famille plus qu’aisée : le genre de famille friquée qui fait hurler les pauvres civils – dans votre genre en fait – tant leur luxe est arrogant, et crâne la rétine de ceux qui n’en sont pas familiers. Son vrai nom est donc Emery Kimberlyn Goldenson, fils de Rose Emily Wolstonton et d’Edward Priam Goldenson. Oui, leurs noms sont d’une banalité affligeante, mais on s’en balance puisque leur fille a un nom classe, elle. Les bourges anglais ne se reproduisant qu’avec leurs pairs, c’est tout naturellement que la jolie lady s’est retrouvée dans les griffes d’un lord oisif et dédaigneux. Ils voulaient une fille, ils l’ont eu. Ils voulaient une héritière civilisée et courtoise, et c’est ce que notre jeune Créatrice devint. Exquise et délicate comme une fleur de lys, la gamine grandit dans une brume d’amour distante et d’affection témoignée par les bonnes. Mais non, elle ne souffrit aucunement du complexe de-la-pauvre-gamine-pleine-de-fric-toute-seule-mal-aimée-par-ses-géniteurs. Son père était fier de son éducation et lui montrait. Sa mère lui enseignait les bonnes manières comme s’ils vivaient encore au seizième siècle, et la morveuse s’y pliait admirablement.

KIMBERLYN A RÉUSSI A PLACER "ANTICONSTITUTIONNELLEMENT" EN MOT COMPTE TRIPLE DANS UNE GRILLE DE SUDOKU. Et si c’est pas une tête avec un Q.I. à cinq chiffres, elle fut une gamine intelligente et douée en classe. Ce fut aux alentours de onze ans que sa bonne attitude se détériora, avec la découverte de son don. Mademoiselle pouvait créer la vie à partir du papier, et transformer en quelques traits un dessin en 2D en petit poignard qui durerait quelques années. Pourquoi se fatiguer ? Elle était définitivement unique. De plus en plus distraite et rêveuse, elle perdit tout contact avec le monde réel, et devint bien plus amorphe qu’elle ne l’était auparavant. Personne ne sembla s’en inquiéter, et c’est sans vraiment de surprise qu’elle reçut sa lettre d’admission, quelques semaines plus tard. Sa rentrée se faisait visiblement dans une école où son don pourrait être développé. Que demander de plus ? Eh bien… Un portable.
Au moins, elle était sur de ne pas se perdre.
Armée de son super ami Harry, et de son critérium 0.7mm, Emy débarqua alors dans l’école.

TOUS LES CHEMINS MÈNENT À ROME. SAUF SI KIMBERLYN VEUT ALLER AUTRE PART. Cette phrase aurait pu marcher dans un autre sens : < Tous les chemins mènent à Kimberlyn, mais Kimberlyn elle, ne trouve pas son chemin. > Rapidement intégrée par ses pairs lors de sa première année, la brune ne tarda pas à découvrir toute l’école en déambulant à la recherche des toilettes. Elle en a fait, des kilomètres, à la recherche d’un truc ! Et pourtant, même si elle a sûrement visité l’établissement de fond en comble, elle ne garda jamais aucun souvenir de ses expéditions, et se paume toujours avec joie. Harry devint donc très vite son meilleur ami. (Non, pas Harry Potter, Harry son portable, faut suivre un peu.) Et elle incita les autres à trouver un opérateur afin de les harceler de SMS et d’appels.
Kimberlyn était distraite, chiante, mais adorable.
Et Kimberlyn n’a pas changée depuis son arrivée.