Dans les soirées, il y a plusieurs types de personnes. Chacun participe - ou font acte de présence uniquement pour certains- à la fête à sa façon. Il y a les personnes complément décalées du reste du groupe, qui sont déjà bourrés quand t'arrive, le fêtard qui monte sur la table et commence à danser, le couple qui s'éclipse pour se bécoter... Ils sont regroupés en deux catégories : les invîtés qui animent la soiréeet ceux qui restent dans leur coin. Mais il y a certains cas, comme Aria, qu'on ne saurait placer.
Aria, elle arrive et elle fait comme tout le monde. Puis elle commence à boire. Un verre, deux verres, une bouteille, un cageot de bouteilles. Elle est de ces rares personnes qui ont la chance de ne jamais se sentir mal après avoir bu et de se souvenir des détails de la veille. L'alcool avec juste ses effets positifs, c'est le rêve de tout le monde, et c'est des années d'expériences.
Puis un jour, il est apparu. Il est arrivé sans prévenir à une soirée comme les autres. Aria buvait, profitant de sa descente facile comme d'habitude. Puis au bout de quelques verres, elle s'est levée et a attrapée un flingue qui était dans les environs par le fruit du hasard. Les gens ne s'en souciait pas, bien évidemment, il avait l'habitude que Aria soit souvent dans le vague. Puis elle commencée à tirer sur les verres, les gros, les petits, et même les doseurs. Avec une précision ïnoui.
Les gens ne bougèrent plus. Ils avaient les yeux rivés sur elle, ressentant une sensation partagée. D'un côté ils voulaient s'enfuir , de l'autre, la tentation les poussaient à voir jusqu'où elle pouvait allait. C'était risqué, mais qu'une jeune fille qui n'avait jamais touché une arme de sa vie puisse être aussi précise les intriguaient. Et de toute façon, ce n'était pas des vrais munitions.
La brunette continuait à tirer, changeant d'endroit, de cible, de positions de tir. Il s'avérait qu'elle ne tirait que sur les choses qui lui tapait dans l'oeil ou parfois, des choses que des gens en qui elle avait confiance - les personnes les plus proches d'elle de la soirée - lui indiquaient, mais pas toujours.

Au fur et à mesure que l'alcool se dissipait dans son corps, ses tirs se faisaient moins précis, moins classes, moins fascinant. Jusqu'à qu'elle les stoppe, un quart d'heure environ avant de redevenir sobre.
Quand on lui demanda pourquoi elle avait fait ça, elle répondit qu'elle ne savait pas trop. Elle en était consciente de ses tirs perpétuels, vu qu'elle se souvenait toujours des soirées. Elle ajouta juste qu'elle s'était sentie poussé par une force, elle avait soudainement eu envie de tirer, prise d'une passion folle pour cela. Elle ne s'était pas maîtrisée, elle ne le pouvait pas, elle n'en était pas capable. Elle pouvait juste contrôler le fait de ne pas tirer sur ces gens, car c'était la seule chose qui importait vraiment à la personnalité d'Aria sur le moment.

Elle était fascinée, et trouva ça génial, excitant, passionnant. Elle recommença à boire, plusieurs fois après, et de temps à autre, elle recommençait. A la vue d'une arme quand elle était ivre, elle ne pouvait résister à appuyer sur la gâchette. Elle pouvait s'arrêter comme ça d'un coup, redevenir une personne soûlée normale, et recommencer quand sa l'as chanter. Certains appellaient ça du hasard, d'autre un passe-temps refoulée, et certains, un don.